Cette fois, ça y est : votre projet immobilier se concrétise ! Mais à peine le champagne sabré, il est possible que vous imaginiez déjà le pire : dégâts des eaux, incendie, vandalisme, etc. Car même pour les plus optimistes d’entre nous, les récentes inondations qui ont frappé le pays ont laissé des traces émotionnelles et/ou matérielles.
Il est vrai que différents types d’événements peuvent se produire et emporter votre investissement financier avec eux. Toutefois, si un drame se produit, une bonne assurance permettra de minimiser les pertes matérielles.
Est-ce obligatoire d’avoir une assurance habitation ?
En Belgique, souscrire une assurance habitation n’est pas une obligation légale. Cependant, les banques l’imposent dans le contrat lorsqu’elles octroient un prêt hypothécaire. La plupart du temps, elles proposent (à titre optionnel) également une assurance vol et une assistance juridique.
Par ailleurs, dans le cas d’une location, de nombreux propriétaires exigent aussi la prise d’une assurance habitation par le(s) locataire(s).
Assurance incendie ou habitation : quelle différence ?
Les deux noms désignent la même chose. À savoir : une assurance qui couvre une série de risques pouvant abîmer ou détruire votre habitation et les biens qui s’y trouvent. Certains estiment que le nom officiel est « Assurance Incendie ». D’autres préfèrent parler d’« Assurance Habitation », car cette dernière comprend bien plus que les incendies.
Que couvre une assurance Habitation ?
Nous l’avons vu plus haut, aux yeux de la loi, il n’y a pas d’obligation de souscrire une assurance habitation. En revanche, lorsqu’une assurance est souscrite, il y a un cadre légal qui prévoit une couverture minimum. Celle-ci comprend une liste de risques qui doivent obligatoirement être couverts.
La couverture obligatoire
Les risques repris dans tous les contrats basiques d’assurance Habitation sont :
Les catastrophes naturelles
- Les tremblements de terre d’origine naturelle ;
- Les inondations. Par contre, si votre habitation se situe dans une zone à risque élevé, votre courtier d’assurances peut refuser de vous couvrir. Nous appellerons zone à risque élevé, une zone qualifiée d’inondable (déjà frappée par des inondations dans le passé) ;
- Les ras-de-marée ;
- Les débordements/refoulements d’égouts publics ;
- Les glissements/affaissements de terrains.
L’indemnisation concernant cette couverture obligatoire
Concernant les risques listés ci-dessus, la compagnie d’assurance indemnisera son client pour les dégâts directs causés à ses biens. Mais également certains dégâts indirects, c’est-à-dire des actions menées pour mettre en sécurité un bien ou une personne.
D’autres frais spécifiques, liés aux conséquences d’une catastrophe, sont également pris en charge : les frais de déblaiement d’un logement détérioré, la démolition d’une maison qui risque de s’effondrer ou encore les frais de relogement provisoire.
Les exceptions
Propres à chaque compagnie d’assurance, des exceptions figurent dans les conditions d’indemnisations et doivent faire l’objet d’une attention particulière.
Les couvertures classiques
Dans un contrat standard, à côté de la couverture obligatoire, les courtiers peuvent également proposer une série de couvertures non obligatoires. Nous pouvons y retrouver notamment : les dégâts des eaux, le bris de glace et l’altération d’appareils électriques après un problème d’électricité.
Les couvertures optionnelles
D’autres couvertures pourraient vous intéresser :
- L’assurance vol,
- L’assistance juridique : couvrant les frais juridiques en cas de litiges liés à votre logement,
- L’assurance solde restant dû : couvrant le montant restant à rembourser après le décès d’un contractant
- Ou encore l’assurance perte de revenu : intervenant lorsqu’une personne assurée ne parvient plus à rembourser son prêt hypothécaire après la perte de son emploi.